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Industrie manufacturière

Kem One migre son infrastructure IT dans le Cloud public

Publié le 18/01/2022

Kem One entame une migration de son sytème d’information vers le cloud public d’AWS en quelques mois grâce aux solutions VMware et l’accompagnement de TeamWork.

Entreprise chimique, spécialisée dans l’extraction de sel gemme et la fabrication de chlore, Kem One est le deuxième producteur européen de PVC. Implantée sur six sites de production en France et en Espagne, elle emploie 1 300 salariés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 900 M€

« La migration de notre système d’information vers le Cloud public d’AWS a été menée en quelques mois, grâce aux solutions de VMware et à l’accompagnement de TeamWork. Au final, nous réalisons 26 % d’économies sur nos coûts d’infrastructure, gagnons en agilité et tout cela sans pénaliser un seul instant nos 900 utilisateurs. »

jean-yves pottier

responsable des infrastructures it, kem one

Un double projet de modernisation et FinOps

Deuxième producteur européen de PVC, Kem One souhaitait renouveler son infrastructure IT vieillissante répartie sur deux data centers en région lyonnaise. Jean-Yves Pottier, responsable des infrastructures IT, a mené le chantier de modernisation du système d’information de l’entreprise chimique avec l’aide de VMware et TeamWork. Son témoignage :

«Notre infrastructure IT reposait sur deux data centers vieillissants, éloignés l’un de l’autre de cinq kilomètres en région lyonnaise et constitués de systèmes Unix et HP. Les coûts de renouvellement et de maintenance de ces équipements “on premises” devenaient prohibitifs. De plus, l’équipe en charge de l’infra, composée de trois personnes dont moi-même, était clairement sous-dimensionnée pour faire face à tous les défis. Il devenait donc urgent de moderniser nos environnements technologiques !» se souvient Jean-Yves Pottier.

Après une réflexion poussée, l’option de renouvellement du parc informatique existant sur les sites de Kem One est définitivement abandonnée : cap sur le cloud public ! L’entreprise organise donc au cours de l’année 2018 un appel d’offres pour trouver une solution à son besoin. Celle-ci devra à la fois inclure l’hébergement dans un cloud public — sans devoir pour autant engager l’entreprise dans un long projet de réécriture de ses applications —, intégrer toutes les technologies de virtualisation nécessaires et s’assurer de l’accompagnement d’un prestataire de qualité pour réaliser la migration.

Migration « à chaud » de 280 machines virtuelles

Le choix du chimiste se porte début 2019 sur le cloud public d’AWS, la solution HCX de VMware et l’accompagnement des équipes projet de la société de services TeamWork. La décision de confier le projet à ces entreprises a été motivée par plusieurs facteurs à la fois légaux, techniques et financiers.

Tout d’abord la prise en compte des contraintes légales du RGPD (et imposées par la direction de l’entreprise). Ensuite, la possibilité de réaliser la migration «à chaud» des 280 machines virtuelles existantes grâce à l’environnement VMware vSphere déjà en place et la solution VMware HCX qui permet de déplacer les applications de manière quasi transparente vers le cloud. Enfin, côté budgétaire, une démarche FinOps a été initiée pour optimiser les coûts d’hébergement sous AWS.

Une migration simple, rapide et économique, en mode Lift and Shift

« Nos applications n’avaient pas initialement été conçues pour une transposition en mode cloud-native. Or, notre objectif était de migrer vers le cloud le plus rapidement possible et avec le minimum d’interruption de service pour ne pas pénaliser notamment les 900 utilisateurs de notre ERP » commente Jean-Yves Pottier. Disposant déjà d’une infrastructure virtualisée sous VMware vSphere, Kem One a donc opté pour une migration simple, rapide et économique, en mode Lift and Shift.

Grâce à la solution HCX de VMware, la migration n’a pris que quelques mois, avec moins de 15 minutes d’interruption de service du côté des 900 utilisateurs de SAP. L’impact sur les applications de l’entreprise a été minime, car elle a pu reconstruire ses clusters ESX très facilement sur AWS et sans modification de l’adressage IP, ce qui constitue généralement une source de risque (refactoring) et un allongement des délais de migration.

Autre point de vigilance : « les performances d’une migration vers le cloud dépendent en partie de la bande passante disponible vers l’hébergeur, il ne faut pas mésestimer ce point » rappelle Jean-Yves Pottier qui a dû composer avec des volumes atteignant jusqu’à 2 To sur certains serveurs de messagerie.

26 % d’économies sur les coûts d’infrastructure

Le passage vers le cloud public d’AWS a également permis à Kem One de remplacer son ancien système de base de données, précédemment installé sur ses data centers, par la base In-Memory SAP HANA Cloud puis de migrer dans un deuxième temps son ERP (SAP SP8) en mode natif sous AWS EC2.

Autre avantage — et non des moindres — l’entreprise chimique réalise 26 % d’économies par rapport à ses anciens coûts d’infrastructure “on premises”. « Les mécanismes FinOps mis en place nous permettent de suivre précisément l’évolution des coûts de notre infrastructure cloud. Comme l’offre de solutions AWS est riche et qu’il est très facile d’ajouter des ressources, il faut être vigilant sur l’impact financier »
conseille Jean-Yves Pottier.

Et demain ?

« Les experts de VMware (avant-vente, spécialistes VMC on AWS) comme l’équipe projet de TeamWork ont fait preuve d’une expertise et d’une disponibilité à toute épreuve. Au-delà des aspects techniques, je suis très satisfait de notre migration. Le cloud nous apporte une agilité nouvelle pour ajouter rapidement des composants d’infrastructure supplémentaires, en fonction des besoins de nos équipes de développement et de l’enveloppe budgétaire à engager, qu’il est très facile de calculer désormais » se félicite Jean-Yves Pottier.